Video kills the Radio Stars

sebrouxx

Après les pochettes, les videos clips que vous détestez. Ou qui vous amusent de part leur réalisation abominable/prétentieuse/kitsch/autre adjectif.

Merci de mettre le lien ET la raison de sa présence.

Tony Mc Alpine - Tears of Sahara
http://www.youtube.com/watch?v=8zmhY20ZZkY&translated=1
Why? Avec le titre, on imaginerait aisément Tony shredder et suer comme un porc sur les dunes du désert indiqué dans le titre. Le vent s'immisçant dans ses brunes bouclettes. Que nenni. Une chaise et un jack branché sur un ampli ou une console que le réalisateur a jugé bon de ne pas montrer (pas de marque... sauf sur le tee-shirt). DiMarzio, dont le fondateur Larry, est un excellent photographe soit dit en passant. Là, il n'a pas dû assister au tournage, tant la lumière sucks et les valeurs de plan foutent les boulent à un étudiant en 1ere année d'ESRA. Inutile de casser du sucre sur les surimpressions d'images à l'avenant.
De plus Tony M. termine seul... le playback s'interrompant avant la fin de son ultime partie.

Ozzy Osbourne & Lita Ford - If I close my eyes forever
http://www.youtube.com/watch?v=loyTCkV06xQ
Why? Là, c'est un peu plus soigné, on sent davantage l'effort financier consenti. On sent aussi que le réal' aimait le cul de Lita Ford, moulé dans un 501 déchiqueté de toute part (heavy used dans le 90's, vintage maintenant). Toujours plus sympa que la veste de blazer d'Ozzy, sûrement offerte par Sharon pour la communion du petit dernier. Les vrais-faux effets de cut cherchent à offrir une dimension cinématographique à la chose. Idem pour les lumières dont une porte bleuâtre symbolisant probablement le départ vers l'Ailleurs définitif. Et soulignant l'extrême prétention d'un clip qui ne raconte rien.
PS:
-La tronche d'Osbourne à 2'40 est gigantesque. Actor's Studio obligé.
-Une image furtive est énorme à 3'19, avec une Miss Ford qui se la joue involontairement Pulp Fiction.

Un dernier pour la route
W.A.S.P. - The Idol
http://www.youtube.com/watch?v=Zh-OJdAkKVI
Why? Parce que déjà le titre, du moins dans son intégralité, est plutôt efficace dans son genre, d'autant plus si on le ré-introduit dans son contexte du concept album The Crimson Idol. Mis en images, ca craint déjà un peu plus, d'où sa fréquente présence en insert dans Beavis and Butthead (qui croyaient voir Bon Jovi converti aux idées d'Aleister Crowley). Les machinos et rippers ont davantage bossé entre le mur d'images, la maison de miroirs et tutti quanti . Le réal hésite dans ses zooms, un pas en avant, trois pas en arrière, personne ne verra. C'est la saint Ventilo et projecteur XXL (qui sera ensuite déplacé sur un toît d'immeuble pour les besoins du tournage de Don't Cry).
Qui aime châtie bien. Where's the Love? Sur CD, mon enfant, sur CD.