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Primus
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Ulysse Angus



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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 0:05    Sujet du message: Primus Répondre en citant

(Note : le sujet est d'Ulysse Angus ; les rajouts en indigo sont de barbapopo)

Primus, trio formé au milieu des années 1980 à Los Angeles par le bassiste Les Claypool, a eu un peu de mal à trouver sa formation définitive. Finalement, en 1989, le batteur Tim « Herb » Alexander et le guitariste Larry Lalonde, le même qui a fondé Possessed, complètent le trio. Le groupe au départ se place dans la mouvance du thrash de la Bay Area mais se distingue déjà par une musique qui ne ressemble à rien de connu. Bondissant, désopilant, virtuose, un groupe légendaire qui a su ne jamais se prendre au sérieux.



Suck On This ! 1989

C’est par ce live, enregistré avec trois bouts de ficelles à San Francisco, que la « bande à Claypool » commence à faire parler d’elle. Et de quelle manière ! Le son, les titres, jusqu’au nom de l’album sont cultes, et contiennent en matrice tout ce que le groupe produira pour les dix années à venir !

Le style, déjà : il est planté dès les premières secondes, et présente (encore de nos jours !) un parti pris radical. Non, la guitare ne sera pas l’élément principal ; dans Primus, c’est la basse. Et niveau basse, Les Claypool ne craint personne. Un magazine de basse français dira plus tard : « La plupart des bassistes sont spécialistes d’une technique ; Les Claypool, lui, est spécialiste de TOUTES les techniques. » Le slap, le tapping et autres bizarreries sont donc à l’honneur, et servent de base, voire de moteur principal, à tous les morceaux.

A elle seule, cette pyrotechnie sur quatre cordes serait déjà presque trop ; mais quand le meilleur batteur du monde est là pour tenir la baraque (Tim Alexander, mutant ultime entre la puissance du trash et le toucher « reggae blanc »), c’est carrément la méta-partouze polyrythmique. Où trouver sa place, là-dedans ? Par-dessus cet énorme char de guerre à deux têtes, la guitare de Larry Lalonde bourdonne quelques riffs ou hasarde des bruitages – essentiels à l’ensemble, mais clairement hors des projecteurs. Et puis il y a la voix. La voix de Claypool, qu’on pourrait comparer, en étant indulgent, à celle d’un rat grabataire texan doté d’une pince à linge sur le nez. Autant dire : le talon d’Achille du groupe, et l’élément qui – après avoir bien fait marrer – en laissera beaucoup sur le pas de la porte.

Qu’importe ! Les compos tuent. L’album, servi par une production artisanale mais étonnamment fine et claire, devient l’un des favoris pour les fans (« We’re Primus and we suck ! »), et sert au groupe de manne inépuisable (l’essentiel des compos se retrouve sur Frizzle Fry, mais les mecs iront encore piocher dedans pour les deux albums suivants, et bien plus tard sur Antipop (2001) !

The Heckler



Frizzle Fry – 1990
Mélange de funk, de heavy metal avec quelques relents progressifs, Primus se place déjà à l’écart de ses contemporains. On ne peut le comparer qu’aux Red Hot Chili Peppers et à Faith No More, mais le trio s’en distingue par un humour absurde proche du délire et par les performances vocales totalement déjantées de Les Claypool. Etrange et déroutant, cet album est assez difficile d’accès (comme une bonne partie de la discographie du groupe d’ailleurs). Plusieurs écoutes sont nécessaires pour comprendre la folle logique qui domine les agissements du trio. Parfois réjouissant, parfois inquiétant, ce premier disque montre une identité musicale indéfinissable mais pourtant bien affirmée.
Too Many Puppies
To Defy The Laws Of Tradition


Sailing the Seas of Cheese – 1991
Premier album de Primus sur une major, Sailing the Seas of Cheese est également le premier succès commercial du trio. Dans l’exacte lignée du précédent, l’album est toutefois un peu plus solide et accrocheur. Traversé de digressions proches du heavy prog de Rush, de longs passages funk et de transitions toujours inattendues. Il révèle également l’ampleur du talent de Les Claypool. Chanteur médiocre mais attachant, cet homme est l’un des plus grands virtuoses vivants de la basse rock. Maîtrisant tous les aspects et tous les techniques de son instrument (y compris l’archet), Claypool arrive presque à faire oublier ses deux camarades, qui sont pourtant de fantastiques instrumentistes. C’est également par cet album que Primus montre qu’il est capable de produire des tubes, qui n’ont évidemment rien d’habituel.
Tommy The Cat
Jerry Was A Racecar Driver



Miscelleaneous Debris 1992

Un EP de 5 reprises, allant d’XTC à Pink Floyd, en passant par les Residents et autres Peter Gabriel. C’est d’abord un festival de basse et de batterie – Tim Alexander, après avoir donné sur Sailing The Seas Of Cheese l’une des plus grandes leçons de batterie de l’histoire du rock ( pas moins) enfonce le clou sur cet EP. On baigne littéralement dans une marée de toms et de rototoms, tandis que Claypool martyrise vicieusement sa fretless. Le son est raw, donc, l’ambiance un tantinet glauque ; bref, cet EP de transition vient doucement poser les bases pour le noir Pork Soda qui sortira l’année suivante.

Making Plans For Nigel (XTC)




Pork Soda – 1993
Primus commence une évolution insoupçonnable mais bien réelle de son style. La musique et les paroles sont plus sombres, et le groupe introduit d’autres influences dans sa musique : influences country, blues, orientales et indiennes. Le trio les restitue dans une musique toujours aussi démente, parfois frénétique à l’excès. Parfois indigeste, ce disque révèle nombre de surprises et recèle son lot de joyaux. Difficile toutefois de l’ingurgiter sans souffrir.
My Name Is Mud
Mr. Krinkle

1994

Claypool s’offre une parenthèse et monte (ou remonte ?) le groupe Sausage. Leur unique album (« Riddles Are Abound Tonight ») occupe cependant une place de choix dans l’histoire de Primus : c’est en effet l’un des premiers line-up de Primus que Claypool vient de reconstituer (l’inventif Todd Huth à la gratte et l’impeccable Jay Lane aux fûts). Le résultat ? Une galette encore plus barrée que celles du groupe qui suck. Impossible de ne pas aimer si vous aimez Primus : Claypool continue de sortir des riffs de basses mythologiques, offre une relecture mortelle d’un titre du groupe (The Toys…) jamme avec Huth – guitariste beaucoup plus limpide et moins abstrait que Lalonde ; bref : c’est du solide, voire de l'indispensable.

Putain, grâce à ce topo, je découvre le clip de Riddles Are Abound Tonight !! Matez ça, c'est génial !




Tales from the Punchbowl – 1995
Les changements annoncés par Pork Soda s’affirment ici. Strident, virtuose, surprenant, cet album est encore une fois une œuvre peu accessible, un peu en demi-teinte, avec des hommages inattendus à Pink Floyd au milieu de parenthèses country proches du délire. C’est furieux, parfois affligeant, parfois ahurissant. La musique de Primus est constamment changeante. Quelques morceaux hors du commun se distinguent, nantis d’une absurdité à peine croyable et particulièrement réjouissante, si l’on apprécie ce genre d’humour.
Wynona's Big Brown Beaver
Southbound Pachyderm

1996

C’est l’année de la rupture pour Primus. Tim Alexander se casse (ou se fait virer, on ne saura jamais), et Les Claypool en profite pour réunir tous ses « vieux copaing’ » au Rancho Relaxo. Nous voilà donc avec un premier et très bon album solo – un album dit « à potes » – Highball With The Devil, sur lequel les "Holy Mackerel" défilent, et dont le son « lourd et boisé » préfigure la prod’ ultra vintage du Brown Album.
(C’est du 100 % Claypool, cependant, que personne n’aille se méprendre : il chante.)

La chanson-titre en live - c'est du bon.



Brown Album – 1996
Tim « Herb » Alexander s’en est allé. Le groupe ne perd pas vraiment au change avec l’excellent batteur Bryan « Brain » Mantia. L’album marron est un peu à l’écart dans la discographie de Primus, surtout à cause de sa production, brute et rugueuse. Le son de batterie, notamment, est très surprenant, surtout si on le compare à celui des œuvres précédentes du groupe. Le groupe infléchit également sa musique vers d’étranges contrées, reliant le funk, le metal, le jazz et le music-hall, en gardant une ironie mordante. Parfois exagérément abscons, l’album marron est peut-être la plus déroutante des œuvres du trio.
Over The Falls
Shake Hands With Beef




Rhinoplasty - 1998

Deuxième EP pour Primus, que Claypool qualifie lui-même de « Miscellaneous Debris Part. 2 ». Sauf qu’ici, la sauce est rallongée, et que le bûcheron Brain est aux baguettes. Sa prestation (enfin pourvue d’un son clair et « lisible ») rassurera quelque peu tous les déçus du Brown Album. A part ce détail, c’est une honnête compil de sept reprises (de nouveau Gabriel, mais également Stanley Clarke – of course – ou Metallica) allant de l’excellent au franchement pas terrib'-terrib' (mais pourquoi donc avoir refait leur propre chanson Too Many Puppies ??)
A noter sur la fin de ce (long) EP deux live démentiels, dont une reprise de Tommy The Cat durant 9 minutes, et qui vaut à elle seule le prix du CD.




Antipop – 1999
Claypool fait volte-face et décide, pour ce dernier album, de veiller au moindre détail. Production léchée, invités de marque (Tom Morello, James Hetfield…), chansons épurées, tout cela concourt à faire de Antipop le disque le plus accessible de la carrière du trio, et peut-être le meilleur. Funky, heavy, énergisant et frais, un disque souvent étrange mais qui se révèle très captivant. La technique pointue de Claypool, alliée à des compositions d’une rare solidité, fait de cet album une réussite brillante, un disque très recommandable, surtout pour le néophyte.
Lacquer Head
The Antipop



Animals Shouldn’t Try To Act As People - 2003

Troisième EP, et disque de la renaissance… ou de l’espoir déçu, pour les fans. Tim Alexander est en effet de retour derrière les fûts, et revient montrer qui est le papa. Musicalement, le groupe offre donc 5 nouvelles compos, dont trois « mastocs » et clairement basées sur les jams. C’est du bon, voire du très bon, voire de l’excellent : dense, touffu et grimaçant comme un Tales From The Punchbowl infusé au café noir, cet EP laisse cependant sur la langue un goût d’inachevé… car le groupe, à part moult best-of et DVD dispensables, n’a pas donné depuis signe d’activité.

Mary The Ice Cube



A l’écart de l’ensemble de la scène alternative, et même fusion, Primus, après un break de plusieurs années, vient de se reformer. Groupe à la fois adulé et méconnu, il dévoilera d’immenses richesses musicales à l’individu assez audacieux pour se plonger dans sa dense et difficile discographie.

(N'hésitez pas à regarder les clips, ils valent tous le détour)



"Said baby, do ya wanna lay down with me
Said baby, do ya wanna lay down by my side?"

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Christophe1974
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 2:09    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai de nombreuses objections.

Je ne perçois pas Sailing dans "l'exacte lignée" de Frizzle Fry. C'est même là le premier changement de cap du groupe.
La facette jazzy a quasiment disparu, il est bien plus direct, concentré et solide que le précédent. Le son est plus sec.
Plus généralement, l'album est très épuré, seule la structure de base, la colonne vertébrale demeure et est même renforcée. Plus de fioritures ni d'excès. Finie (ou presque) les digressions, les changements de ton, les breaks fusionneux furieux... C'est aussi à mon avis le moins prog de tous les albums avec Alexander (seuls ceux-ci trouvent grâce à mes yeux, les autres ne sont que maigres appendices). Par ailleurs, ce n'est pas celui-ci que je présenterai pour illustrer l'influence rushienne sur la musique du trio. Le calibrage est quasi pop et c'est un vrai pavé, dur comme du granit qu'on se prend en pleine face.
Et oui, PRIMUS est alors une machine à tubes.


Ton analyse de Tales from the Punchbowl est tout à fait juste mais je rajouterai ou objecterai certains mots.
C'est bien plus qu'une affirmation de changements opérés sur Pork Soda, c'est carrément une tentative de retour aux sources. Le noir fait place aux couleurs chaudes et chatoyantes (la pochette illustre parfaitement l'atmosphère et les textes). Claypool retourne dans son enfance et à son humour de potache et le groupe est plus progressif que jamais. (là la marque RUSH est prégnante). PRIMUS allie sa rigueur acquise depuis Sailing à l'humour, aux excès et à la grandiloquence de Frizzle Fry. ex: "Winona..."

Et après ça ne va plus (ça me donne même envie de faire un autre topo sur PRIMUS).
Citation:
Tim « Herb » Alexander s’en est allé. Le groupe ne perd pas vraiment au change avec l’excellent batteur Bryan « Brain » Mantia
Je ne peux pas ne pas réagir. Avec le départ de Tim, PRIMUS a perdu beaucoup plus qu'un batteur, aussi son âme. PRIMUS ne peut être autre que Claypool/Lalonde/Alexander. Le groupe est dénaturé, envolée la magie rythmique, partie la saveur des toms, évanoui, le groove si caractéristique et ce son, ce son mes amis!. Brain, aussi bon soit-il, ne peut remplacer Alexander. Il excelle dans la fusion mais je le trouve fade, trop sec et trop borné pour convenir ici. Il gâche complètement l'album (je n'ai pas peur de le dire), très peu inspiré au demeurant, et même médiocre. Bref, pour moi ce n'est autre que L'album de merde. La pauvreté de cet album me donne envie de vomir. Où est l'ambition, la démesure et la classe? Au fond du trou, d'où s'est sorti Alexander. Je ne parle même pas de l'originalité...

Sur Antipop, Brain va mieux. Il arrive à se fondre dans le moule et à donner une performance digne du PRIMUS nouveau. Mais je ne suis jamais arrivé à y entrer. A part sur Lacquer Head, je m'ennuie.

Il reste l'EP : Animals should not try to act like people. J'en dirai deux mots plus tard.


A part ça, c'est un bel hommage. (qui aurait même mérité d'être plus étoffé). :)
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Ulysse Angus



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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 11:44    Sujet du message: Répondre en citant

Je distingue trois périodes plus ou moins bien distinguées dans la carrière de Primus, chacune dotée de deux albums. La période metal funk des deux premiers albums, la période bizarro-psychédélique, la période Mantia.

Le fait est que Sailing The Seas of Cheese est en effet plus carré que Frizzle Fry (qui lui est complètement déluré), mais on retrouve de nombreux points communs qui ne se voient pas sur les albums ultérieurs. La cellule guitare/basse/batterie est toujours la base du trio, et le groupe s'autorise beaucoup de déconnades désopilantes. Et ce n'est pas parce que les morceaux sont plus carrés qu'ils ne sont pas progressifs, bien au contraire...

Je trouve que Tales from the Punchbowl est l'apogée de ce que j'appellerai la période psychédélique de Primus. La musique est beaucoup plus libre, plus planante, plus riche même que ce que l'on trouve sur les deux premiers albums; ce disque reprend ce qu'a esquissé Pork Soda pour en faire quelque chose de réellement complet. La présence d'un titre aussi carré et progressif que Southbound Pachyderm, et d'un morceau aussi taré que Year Of The Parrot en est la preuve: Primus a réussi sa transformation.

Quant à ce brave Bryan, je pense que nous ne serons jamais d'accord. Pour moi, il arrive très bien à se fondre dans le groupe, et ce dès le début. La nature déroutante de l'Album Brun ne vient pas, selon moi, du récent changement de formation, mais d'un ensemble de facteurs beaucoup plus large. A mon avis Claypool a voulu tenter quelque chose de nouveau sur l'album, je pense que c'est pour ça que ça sent un peu le bordel par moment. Mais quand même, ce n'est pas n'importe quel groupe qui peut sortir des titres comme Over the Falls ou Shake Hands With Beef!

Si tu veux un avis plus complet sur le groupe, je ne peux que t'inviter à aller voir mes chros sur le sujet qui, je l'espère, sont assez étoffées.
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Christophe1974
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 11:59    Sujet du message: Répondre en citant

Oui.
Je n'ai jamais écrit que Sailing n'est pas "progressif". A la rigueur je m'en fiche. Par contre, pour chipoter, je le maintiens c'est le moins prog et je ne l'aurais pas pris en exemple pour insister sur l'influence rushienne. Il est trop épileptique, trop sec, trop dépouillé. J'aurais plutôt écrit "alternatif", tout simplement.
Pour le reste je suis assez d'accord sauf concernant "Shake Hands with Beef", ce n'est pas avec ça que tu vas convaincre de la qualité de L'album de merde. Il est marrant, entraînant au début mais c'est tout. Que c'est plat et je dirais même vain.

Concernant tes chroniques, je ne les ai pas tant appréciées, surtout parce que je ne suis pas d'accord avec de nombreux points que tu soulèves et parce que tu oublies des choses qui me paraissent importantes. Mais c'est autre chose.
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Ulysse Angus



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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 12:09    Sujet du message: Répondre en citant

Il est certain que Primus est un groupe insaisissable, et la nature même de sa musique fait qu'on ne pourra jamais parvenir à un quelconque consensus critique. Trop de choses se bousculent là-dedans... On peut dire cela de tous les groupes, certes, mais chacun a sa propre opinion de Primus.
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barbapopo
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo pour ce topo ! !

Nos avis ne se rejoignent pas sur tous les points (Antipop est quand même assez vulgos, à mon goût), mais je serais moins catégorique que Christophe à propos de Brain et de L'Album Brun (et non pas Bran), que j'ai fini par apprécier avec le temps.
Ceci dit, mon album préféré demeurant envers et contre tout Frizzle Fly, je me demande parfois s'il n'y a pas eu une erreur d'aiguillage fondamentale, avec ce groupe...

Mais bref.

J'ai tâcherai de compléter un peu plus tard, avec les trois indispensables EP :
- Miscellaneous Debris
- Rhinoplasty
- Animals Should Not Try To Act As People

et, peut-être, la discographie parallèle de Claypool, qui permet d'expliquer bien des choses (du moins Sausage et Holy Mackerel, le reste allant de l'anecdotique au franchement consternant).
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Ulysse Angus



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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 12:24    Sujet du message: Répondre en citant

barbapopo a écrit:


J'ai tâcherai de compléter un peu plus tard, avec les trois indispensables EP :
- Miscellaneous Debris
- Rhinoplasty
- Animals Should Not Try To Act As People

et, peut-être, la discographie parallèle de Claypool, qui permet d'expliquer bien des choses (du moins Sausage et Holy Mackerel, le reste allant de l'anecdotique au franchement consternant).


Excellente idée!
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anoraknophobic
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 12:31    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi, c'est un groupe paradoxal : c'est un groupe mortel, mais j'ai du mal à m'enfiler plusieurs morceaux à la suite, je me lasse toujours au bout d'un moment. Confused
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Christophe1974
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 12:39    Sujet du message: Répondre en citant

Ulysse Angus a écrit:
Il est certain que Primus est un groupe insaisissable, et la nature même de sa musique fait qu'on ne pourra jamais parvenir à un quelconque consensus critique. Trop de choses se bousculent là-dedans... On peut dire cela de tous les groupes, certes, mais chacun a sa propre opinion de Primus.


Exactement.

Tiens, je vais vous donner mon classement avec mes trois morceaux préférés pour chacun des albums:

Frizzle Fry pour moi à jamais le meilleur, je dirais même LE disque du trio. (Frizzle Fry, Pudding Time, Harold of the Rocks)
et Suck on This L'un ne va pas sans l'autre
Pork Soda (My Name is Mud, Welcome to this World, Nature Boy, The Pressman)
Sailing the Seas of Cheese (Sgt. Baker, Tommy the Cat, Fish On)
Tales from the Punchbowl, j'ai beaucoup d'affection pour celui-ci, en plus d'un amour-haine assez intéressant. (Winona's Big Brown Beaver, Southbound Pachyderm, Over the electric grapevine)
Animals Should not try to act like People Mon bonheur était aussi grand à l'époque que des couches de déception accumulées aujour'hui de ne pas voir se développer ce retour.


Antipop
Brown Album Je les porte si haut dans mon estime que je l'ai revendus il y a des années.


Dernière édition par Christophe1974 le Sam 21 Mar 2009 12:48; édité 1 fois
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barbapopo
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

Par rapport à Christophe, j'ai quand même envie de me lancer dans un plaidoyer fougueux pour l'Album Brun.

On a déjà parlé de la très belle Over The Fall ; mais franchement, redonne une chance à Bob's Party Time, au reggae bancal de Duchess, à l'incroyablement bandante Kalamazoo, et surtout, à The Chastising of Renegade, qui contient le plus beau solo que Larry Lalonde ait jamais tricoté (et l'un des solos les plus inspirés et les mieux construits que je connaisse tout court).

Par ailleurs, et malgré tout mon amour pour Tim Alexander, quand j'entends l'intro de Kalamazoo, l'implacable pilonnement de Restin' Bones et le tabassage en règle de Camelback Cinema, je me dis que Brain n'a pas fait que du mal à Praïmeusse - toutes ces parties de batteries étant par essence non-alexandriennes, et pourtant extraordinairement fortes.

C'est quand même de la bonne musique, qu'il y a sur cette galette, faut pas déconner !!
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joe le hareng
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 13:02    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
l'Album Brun.



On voit que tu as grandi avec Jacques Toubon!
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Christophe1974
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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 13:03    Sujet du message: Répondre en citant

Pour étayer mon propos sur Brain et PRIMUS (évidemment vous allez encore me dire "t'es trop fan d'Alexander", "t'aimes pas Brain"...) mais quand même. Je sais bien que PRIMUS ne tourne pas mal après 95 uniquement à cause du départ de Tim, mais aussi du fait de CLaypool...(oui sa carrière solo a tué PRIMUS). Mais,
Ecoutez les morceaux de la période Alexander avec Brain aux fûts! Ecoutez ce massacre de Two Many Puppies sur Rhinoplasty!...C'est catastrophique et je maintiens que PRIMUS a perdu son âme est est devenu un Claypool band après Tales. Le pauvre Lalonde résiste un peu sur L'album de merde mais est complètement noyé sur Antipop. Et le départ de Alexander précipite cette mutation.

Bref, laissons Brain à PRAXIS et à Buckethead (entre autres); par ailleurs j'adore ce batteur et il me fait marrer. D'ailleurs, lui l'avait bien compris puisqu'après Antipop il partait voir ailleurs...Buckethead avec...Les CLaypool. Tiens tiens.

Popo...J'ai prêté attention à ton plaidoyer pour Brown (comme à chaque fois que tu m'en parles) mais je reste(rai) hermétique à ce dernier, non seulement parce que Alexander est parti (si ce n'était que ça...) mais aussi parce que je déteste le son, les compo me laissent froid, au mieux je bouge la tête, je n'aime pas cette couleur de merde et la tournure que prend le groupe en général me fait chier.
J'apprécie quand même Over the Falls à sa juste valeur mais après...

Sur ce, après Tales, je descends du train, j'ai un LAUNDRY à me faire.
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Dr Gonzo



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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 13:41    Sujet du message: Répondre en citant

Mais le son de batterie est absolument ultime sur le Brown Album. C'est sur que c'est pas tight & metol, mais justement, c'en est d'autant plus kewl & garage. Ce son de caisse claire a la fois crado et costaud, un peu comme sur Physical Graffiti, je trouve ça délicieux.

Bon, sinon, en général, j'ai du mal a écouter un album en entier d'une traite.
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Peut-être oui, mais finalement, hein? Alors, bon.
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Ulysse Angus



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MessagePosté le: Sam 21 Mar 2009 14:07    Sujet du message: Répondre en citant

La batterie est parfois vraiment démente sur cet album. Rien que les sonorités de l'intro de Camelback Cinema sont ahurissantes.
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Fishbowlman



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MessagePosté le: Dim 22 Mar 2009 3:01    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, je suis d'accord avec Ulysse... Antipop est l'album le plus accessible de Primus. C'est frais, énergique, funky, pas prise de tête, direct, rigolo, un peu barré. Bon, la seconde moitié de l'album tourne un peu à vide, c'est dommage, et y'a quelques merdes (Mama didn't raise no fool... c'est du sous-RATM ce riff Confused ).
La voix de canard de Claypool fait des merveilles sur Electric Uncle Sam, Natural Joe (putain de groove là dessus, un truc de ouf Blink ), le refrain de The Antipop et sur le plus atmosphérique Eclectic Electric.

Antipop aurait pu être un album des Red Hot en 1999 si ils avaient continué dans le même trip funky-délire comme dans leur période années 80 (donc en virant leur côté pop radio).

Franchement, leur trip "Rush" et psychédélique, j'ai de la misère à écouter un album complet d'une traite, ça vire vite dans la démonstration gratuite (flagrant en live). C'est parfois chiant. Le jeu de Tim Alexander me laisse indifférent pour ça. Je préfère Brain sans souci, plus carré, moins démonstratif, tout en restant groovy.
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Christophe1974
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MessagePosté le: Dim 22 Mar 2009 3:18    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais quand même préciser que j'aime le jeu de Brain. Il excelle sur nombre de disques de fusion.
J'apprécie par exemple cette video où il envoie et fait parler la puissance. Il balance à fond sans même dénaturer le solo. Blink Je précise que PRAXIS est fantastique.
http://www.youtube.com/watch?v=-RucRHPGB-w

Et j'aime aussi son jeu ici: http://www.youtube.com/watch?v=ZgPhsXHMSb8

Et sur Antipop il prend le pli et me surprend même, comme sur "Lacquer Head". http://www.youtube.com/watch?v=kjBFb9rj-Zs
De toutes façons, malgré la qualité décroissante, je préfèrerai toujours Antipop au Brown parce que le premier se veut une synthèse de tout ce qu'à fait PRIMUS, en réactualisé et partie intégrante de la scène metal fusion de l'époque. Et là le son me plaît.
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barbapopo
Fantomaths


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MessagePosté le: Mar 02 Juin 2009 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

Chose promise, chose due : je complète ton topo.

Ulysse, j'ai conçu tout cela comme des vignettes, à insérer dans la chronologie du premier message.
Si tu m'en donnes l'autorisation, je le ferai - en mettant par exemple une couleur différente pour séparer les deux auteurs.

Je me suis permis, sur le premier EP Suck On This, d'essayer de décrire un peu la musique du groupe. Je m'étale donc un petit peu, mais je me dis que ce topo doit pouvoir parler à des gens qui n'ont jamais posé l'oreille sur cet OVNI.

Voilou (par contre, désolé, je suis bavard) :

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Suck On This ! 1989

C’est par ce live, enregistré avec trois bouts de ficelles à San Francisco, que la « bande à Claypool » commence à faire parler d’elle. Et de quelle manière ! Le son, les titres, jusqu’au nom de l’album sont cultes, et contiennent en matrice tout ce que le groupe produira pour les dix années à venir !

Le style, déjà : il est planté dès les premières secondes, et présente (encore de nos jours !) un parti pris radical. Non, la guitare ne sera pas l’élément principal ; dans Primus, c’est la basse. Et niveau basse, Les Claypool ne craint personne. Un magazine de basse français dira plus tard : « La plupart des bassistes sont spécialistes d’une technique ; Les Claypool, lui, est spécialiste de TOUTES les techniques. » Le slap, le tapping et autres bizarreries sont donc à l’honneur, et servent de base, voire de moteur principal, à tous les morceaux.

A elle seule, cette pyrotechnie sur quatre cordes serait déjà presque trop ; mais quand le meilleur batteur du monde est là pour tenir la baraque (Tim Alexander, mutant ultime entre la puissance du trash et le toucher « reggae blanc »), c’est carrément la méta-partouze polyrythmique. Où trouver sa place, là-dedans ? Par-dessus cet énorme char de guerre à deux têtes, la guitare de Larry Lalonde bourdonne quelques riffs ou hasarde des bruitages – essentiels à l’ensemble, mais clairement hors des projecteurs. Et puis il y a la voix. La voix de Claypool, qu’on pourrait comparer, en étant indulgent, à celle d’un rat grabataire texan doté d’une pince à linge sur le nez. Autant dire : le talon d’Achille du groupe, et l’élément qui – après avoir bien fait marrer – en laissera beaucoup sur le pas de la porte.

Qu’importe ! Les compos tuent. L’album, servi par une production artisanale mais étonnamment fine et claire, devient l’un des favoris pour les fans (« We’re Primus and we suck ! »), et sert au groupe de manne inépuisable (l’essentiel des compos se retrouve sur Frizzle Fry, mais les mecs iront encore piocher dedans pour les deux albums suivants, et bien plus tard sur Antipop (2001) !

The Heckler

[...]



Miscelleaneous Debris 1992

Un EP de 5 reprises, allant d’XTC à Pink Floyd, en passant par les Residents et autres Peter Gabriel. C’est d’abord un festival de basse et de batterie – Tim Alexander, après avoir donné sur Sailing The Seas Of Cheese l’une des plus grandes leçons de batterie de l’histoire du rock ( pas moins) enfonce le clou sur cet EP. On baigne littéralement dans une marée de toms et de rototoms, tandis que Claypool martyrise vicieusement sa fretless. Le son est raw, donc, l’ambiance un tantinet glauque ; bref, cet EP de transition vient doucement poser les bases pour le noir Pork Soda qui sortira l’année suivante.

Making Plans For Nigel (XTC)

[...]

1994

Claypool s’offre une parenthèse et monte (ou remonte ?) le groupe Sausage. Leur unique album (« Riddles Are Abound Tonight ») occupe cependant une place de choix dans l’histoire de Primus : c’est en effet l’un des premiers line-up de Primus que Claypool vient de reconstituer (l’inventif Todd Huth à la gratte et l’impeccable Jay Lane aux fûts). Le résultat ? Une galette encore plus barrée que celles du groupe qui suck. Impossible de ne pas aimer si vous aimez Primus : Claypool continue de sortir des riffs de basses mythologiques, offre une relecture mortelle d’un titre du groupe (The Toys…) jamme avec Huth – guitariste beaucoup plus limpide et moins abstrait que Lalonde ; bref : c’est du solide, voire de l'indispensable.

Putain, grâce à ce topo, je découvre le clip de Riddles Are Abound Tonight !! Matez ça, c'est génial !

[...]

1996

C’est l’année de la rupture pour Primus. Tim Alexander se casse (ou se fait virer, on ne saura jamais), et Les Claypool en profite pour réunir tous ses « vieux copaing’ » au Rancho Relaxo. Nous voilà donc avec un premier et très bon album solo – un album dit « à potes » – Highball With The Devil, sur lequel les "Holy Mackerel" défilent, et dont le son « lourd et boisé » préfigure la prod’ ultra vintage du Brown Album.
(C’est du 100 % Claypool, cependant, que personne n’aille se méprendre : il chante.)

La chanson-titre en live - c'est du bon.

[...]



Rhinoplasty - 1998

Deuxième EP pour Primus, que Claypool qualifie lui-même de « Miscellaneous Debris Part. 2 ». Sauf qu’ici, la sauce est rallongée, et que le bûcheron Brain est aux baguettes. Sa prestation (enfin pourvue d’un son clair et « lisible ») rassurera quelque peu tous les déçus du Brown Album. A part ce détail, c’est une honnête compil de sept reprises (de nouveau Gabriel, mais également Stanley Clarke – of course – ou Metallica) allant de l’excellent au franchement pas terrib'-terrib' (mais pourquoi donc avoir refait leur propre chanson Too Many Puppies ??)
A noter sur la fin de ce (long) EP deux live démentiels, dont une reprise de Tommy The Cat durant 9 minutes, et qui vaut à elle seule le prix du CD.

[...]



Animals Shouldn’t Try To Act As People - 2003

Troisième EP, et disque de la renaissance… ou de l’espoir déçu, pour les fans. Tim Alexander est en effet de retour derrière les fûts, et revient montrer qui est le papa. Musicalement, le groupe offre donc 5 nouvelles compos, dont trois « mastocs » et clairement basées sur les jams. C’est du bon, voire du très bon, voire de l’excellent : dense, touffu et grimaçant comme un Tales From The Punchbowl infusé au café noir, cet EP laisse cependant sur la langue un goût d’inachevé… car le groupe, à part moult best-of et DVD dispensables, n’a pas donné depuis signe d’activité.

Mary The Ice Cube
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Ulysse Angus



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MessagePosté le: Mar 02 Juin 2009 22:03    Sujet du message: Répondre en citant

barbapopo a écrit:
Chose promise, chose due : je complète ton topo.

Ulysse, j'ai conçu tout cela comme des vignettes, à insérer dans la chronologie du premier message.
Si tu m'en donnes l'autorisation, je le ferai - en mettant par exemple une couleur différente pour séparer les deux auteurs.

Je me suis permis, sur le premier EP Suck On This, d'essayer de décrire un peu la musique du groupe. Je m'étale donc un petit peu, mais je me dis que ce topo doit pouvoir parler à des gens qui n'ont jamais posé l'oreille sur cet OVNI.


Aucun problème! Fais comme tu le sens.

Excellent travail. :)
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Christophe1974
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MessagePosté le: Mar 02 Juin 2009 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo Popo. En parlant de Suck on This et du dernier EP tu as fait mouiller ma culotte. Du coup je les remets.

Je rajouterais que qu'une des grandes qualités de Lalonde (n'oublions pas de dire que c'est un excellent guitariste à la technique irréprochable), puisque tu parles de ses coups de pelles pour se faire une place à côté (au milieu, au-dessus) de la meilleure et plus bandante section rythmique de l'histoire de la musique rock (c'est dit), une des qualités de Lalonde donc, c'est bien la pertinence sidérante de son placement. Ce gars sait quand ne pas jouer et quand il déboule, ne serait-ce que pour trois notes bizaroïdes, ça fait mal.

Enfin, l'on brocarde et l'on persifle souvent ici - à juste raison - les soli de batterie mais croyez-moi, Alexander nous en fait un merveilleux au milieu de Jellikit. C'est impressionnant, groovy à mort et terriblement efficace. Ici Neil Peart rencontre Stewart Copeland...c'est même mieux, c'est Alexander.
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barbapopo
Fantomaths


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Messages: 5528

MessagePosté le: Mar 02 Juin 2009 22:22    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour vos bons retours ! (On ne peut plus d'accord avec toi sur le jeu de Lalonde, Christophe ; j'ajouterais même que, en plus de son "placement" impeccable, il est tout à fait capable de pondre les solos les plus mortels et les plus construits que je connaisse cf Wynona's Big Brown Beaver ou The Chastising Of Renegade - son meilleur solo à mon humble avis.)

Sinon, voilà, j'ai tout "fusionné" dans le premier post. J'espère que ça reste lisible, à défaut d'être digeste !
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