C0m3ntR XprS, lach 1 kom kouzin !

Doomy

Quand je pense que pourtant tu te tapes seulement les versions Youtube! lol

Vivement que tu chopes l'album !
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« Teach me your mood, O patient stars !
Who climb each night the ancient sky,
Leaving on space no shade, no scars,
No trace of age and no fear to die. »

IncÖ

Ce qui est probablement équivalent à la quête du saint Graal sur Bordeaux

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« T'es qu'un gros connard, Derrick, j'te dis merde, t'entends, je t'emmerde ! »

— Roger Hanin/Navarro dans Derrick contre Superman

Sven

Session After Forever pendant les cartons!
Y'a pas à dire, ils savaient y faire en metolz symphonique et Floor a un sacré grain de voix... Dommage qu'ils aient splitté, tous les albums sont bons et contiennent d'excellents morceaux...
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Je suis une outre!!!

Not giving a fuck is awesome!
Jon Lajoie

Guiomzappa

IncÖ

Anaal Nathrakh In The Constellation Of The Black Widow

Alors ça, c'est ce que j'appelle du débroussaillage auditif, du sulfatage de tympans, du grand chaos avec juste ce qu'il faut de finesse pour retourner sans cesse l'auditeur. C'est à la foi violent, dépressif, cru, chevaleresque, bordélique et malsain. Un pur bijoux de maîtrise en terme de mélange des styles, c'est que du bon.
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« T'es qu'un gros connard, Derrick, j'te dis merde, t'entends, je t'emmerde ! »

— Roger Hanin/Navarro dans Derrick contre Superman

Sven

barbapopo · Fantomaths Inscrit le: 10 Aoû 2007 Messages: 5528

Oups !... Désolé.

Avalyn · Inscrit le: 22 Juin 2010 Messages: 418

IncÖ

Le frontman a des cordes vocales en acier trempé, ça me laisse tjs sur le cul de le voir changer de registre avec une facilité assez déconcertante.

:abduct:

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« T'es qu'un gros connard, Derrick, j'te dis merde, t'entends, je t'emmerde ! »

— Roger Hanin/Navarro dans Derrick contre Superman

Toto Duchnok

Bon.

Je suis en train de me lessiver les esgourdes de manière violente et convulsive. Ca a commencé par un clic nonchalant sur l'un des groupes sponsorisés sur deezer cette semaine. Mother Mother, qu'ils s'appellent. Leur dernier album, Eureka, vient de sortir.

Pendant deux-trois minutes, fort de mon incrédulité soigneusement cultivée, je me dis que ça paye pas de mine. C'est un peu trop facile, trop pop, trop lisse, trop sucré. Mais j'ai beau résister, dès la 4ème piste, je lâche l'affaire :

Original Spin Blink

C'est un peu comme si Robert Manning était venu écrire pour Mika, et l'avait écrasé sous des arrangements à tomber par terre. Carrément ébranlé, je garde des semblants de réserve mais après mini-claque sur mini-claque (au pif Problems et ses petites intonations à la Freddy Mercury), j'ai beaucoup moins l'air de pas y toucher.

Alors forcément, je vais fouiller le reste de la discographie. En remontant chronologiquement, ça donne O My Heart.

Et là je m'en suis carrément mordu les doigts. Parce qu'il ne s'est pas passé une heure sans que j'aie envie de m'en mettre un bout. Et quand je m'en mets un bout, le reste suit, généralement...
En fait, O My Heart montre les mêmes qualités mélodiques, mais avec une folie furieuse dont le dernier album semble avoir limé les bords les plus rugueux, pour en faire un écrin plus confortable. Ces gens sont de grands malades, à l'aise dans de petite vignettes complètement barrées mais si immédiates qu'on oublie qu'ils est certainement très dangereux de rentrer trop avant dans leur tête. J'essaie de faire abstraction des paroles un maximum, et je me repasse en boucle ces objets splendides :

Wisdom Blink

Wrecking Ball Blink

(encore une fois, je fais une sélection pour pas décourager les rares intéressés, mais presque tous les titres sont uniques)

L'un des aspects les plus turbocultants, c'est ce jonglage virtuose entre les voix féminines et masculines, et la façon dont elles se font écho les unes aux autres. Et puis ces arrangements luxueux, mais qui se font discrets derrière les mélodies.

Donc évidemment, après ça, je remonte encore un peu jusqu'au premier album, Touch Up.

Et la progression logique inverse s'y confirme : c'est surement l'album le plus barré des trois. Mais du coup, celui-ci, je ne sais pas encore si je l'aime plus ou moins. Un titre quand même :

Polynesia

Wow, je viens d'écouter toute la discographie en boucle pour choisir des extraits, et je dois avouer une petite overdose de glucose... Mais je sais que dans une heure max, j'aurai déjà envie d'y revenir.

Fly

Ça fait un moment que ce groupe m'intéresse (ils sont Canadiens), ne manquait que le déclic

Édith signale que c'est exactement le truc dont j'avais besoin Blink

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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

bap175 · Inscrit le: 16 Oct 2007 Messages: 8356 Localisation: Nantes

Nan mais il déchire bien comme il faut le Foo Fighters Blink

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Fly

"Oh Ana"

Toto m'a tuer.

(J'avoue que le mélange des voix masculines et féminines y est pour beaucoup.)
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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

Toto Duchnok

"Oh Ana" tue. Je l'avais pas mise parce que, un peu à l'instar de "Hay Loft" sur O My Heart, j'avais peur qu'elle fatigue à force d'en mettre des couches généreusement déjantées d'harmonies vocales et de cassures de rythme.

Arieas · Nealiste Inscrit le: 11 Aoû 2007 Messages: 3715

Mince, c'est pas mal du tout tout ça !! :cool:

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The sun sets forever over Blackwater park.

Fly

Gros craquage à prévoir pour ma part en tout cas.

Sinon ces derniers je revisite mes albums de Yes et je remarque que le feu sacré est toujours là, comme si j'avais à nouveau 15 ans. Quel groupe quand même, et ce Chris Squire est décidément le plus impressionnant bassiste de l'univers connu. Même quand les morceaux sont pas terribles, il suffit de se concentrer sur la basse pour être stupéfait et prendre son pied.
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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

IncÖ

De retour du concert de Benighted, Kronos et Gorod, je cherche mes oreilles et je pleure mes cervicales mais nom de Zeus que ce fut bon... Petit commentaire à chaud :

- Gorod : groupe Bordelais qui jouait à domicile devant une salle aux 3/4 pleine. Grosse surprise, voilà un groupe qui sait envoyer le pâté sur scène. Avec un duo chanteur/bassiste qui ont littéralement foutu le feu de part leur prestations respectives (le bassiste n'ayant rien à envier à un Kerry King des grands jours). Du death technique et brutal, carré, burné et qui commence déjà à laisser paraître les premiers signes de fébrilité de ma nuque. Petit cadeau au passage, un invité qui a partagé le chant sur deux titres, pour un résultat des plus impressionnants.

- Kronos : la dernière fois que je les ai vu, c'étaient eux la tête d'affiche et Benighted qui les précédaient. Leur death est ultra brutal avec un batteur à 16 membres (pour ce que j'ai pu en déduire) mais, comme la première fois, leur show ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. J'ai donc pu reposer un peu ce qui reste de mon cou.

- Benighted : bon ben là forcément, on s'attend à du lourd et on est pas déçu. Julien est déchainé et éructe ses paroles de façon ahurissante, tandis que le duo basse/batterie est d'un régal pour les oreilles...
Leur jeune batteur Kevin est définitivement à classer parmi les plus doué de l'hexagone, son jeu est ultra carré et d'une rapidité déconcertante. Sans parler de ses enchainements dont on peut déjà apprécier la qualité sur album. Bref, au menu ce soir, la part belle au petit dernier Asylum Cave (forcément) avec les 4 premiers titres, pied intégral inside, mais également les grands classiques qui ont marqué les esprits comme Grind Wit, Saw it All, Colapsed, Slut et j'en passe.
Donc pour finir, après deux mosh pits et un braveheart, ma nuque est officiellement décédée et encore, je m'estime heureux car j'ai manqué de me faire plier le genou à l'envers quand un molosse m'est tombé dessus. j'ai quand même calmé le jeu après ça.

Le seul regret, avoir été tout seul toute la soirée, pas de Sven ou de Thierry à l'horizon

Edith tenait à faire un big up à l'organisation qui avait juste oublié de prévoir un fond de caisse pour la billetterie. Résultat des courses : solution de secours version grattage de monnaie au MacDo le plus proche et une bonne heure de retard sur la prog, le temps que tout le monde finisse par rentrer. Bien ouèj les mecs !
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« T'es qu'un gros connard, Derrick, j'te dis merde, t'entends, je t'emmerde ! »

— Roger Hanin/Navarro dans Derrick contre Superman

Sven

Ah ouais, mince, j'avais totalement oublié... Sorry, dude...
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Je suis une outre!!!

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Jon Lajoie

Avalyn · Inscrit le: 22 Juin 2010 Messages: 418

TACTILE GEMMA - S/T

Unique album paru en 2001 chez Season of Mist de cette formation norvégienne qui réunit les sœurs Edvardsen (qui ont officié dans THE 3RD AND THE MORTAL et ATROX), ce disque est une petite curiosité. Mélange entre Trip-Hop rappelant la seconde période de THE GATHERING, Heavenly ou Darkwave, les sœurs nous invitent pour un voyage au cœur d'un conte de fées macabre, rempli de créatures bizarres et autres sirènes maléfiques (le travail sur les voix est particulièrement riche). Étrange et rempli de petites trouvailles sonores, cet unique album éponyme se révèle inspiré et vraiment bien ficelé.

Fly