C0m3ntR XprS, lach 1 kom kouzin !

Wotan · Fjord Fiesta Inscrit le: 03 Sep 2007 Messages: 1140 Localisation: Oslo, Norvege

A la liste judicieuse de Seo, je rajoute Kivenkataja, parce qu'il n'a rien a envier aux autres. Si tu aimes ces 3, tu es bon pour aimer le groupe.
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Pingouin · Jean-Pierre Elkathrash Inscrit le: 15 Jan 2010 Messages: 5306

Seosamh

Perso j'ai commencé par celui là et c'est passé comme une lettre à la poste (ou comme une claque dans la gueule) et le format ne m'a pas dérangé vu qu'au final, ça ne fait qu'un album d'une heure.
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Divine Side | Exorcizer

"L'auditif, c'est moins visuel" (® & © Doomy)

sinii

Je vous ai déja dit que cet album est énorme???

Textures - Dualism

Je crois que l'un des passages le plus jouissif c'est la dernière minute de Black Horses Stampede, où le chanteur se répond sur les derniers couplets et qu'il pousse un cri assez phénoménal! Blink

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http://www.lastfm.fr/user/Sinii_Circles

http://leseternels.net/

Toto Duchnok

Aujourd'hui, je prends pas mal de pied sur Trampled by Turtles. C'est un des fers de lance du progressive bluegrass (qui n'a rien de progressif, je vous rassure), à savoir plutôt la nouvelle génération qui a tendance à y tartiner une bonne dose de pop.
Ce qui est marrant, c'est que c'est blindé de shred au banjo, mais relativement discret et qui n'empiète jamais sur les mélodies. Et ça marche aussi bien dans les tempos élevés irrésistibles que dans les ballades qui sortent les violons.

Un titre qui résume bien tout ça :

http://www.youtube.com/watch?v=mOV4PKZgqOo

Et puis un qui speede moins mais un peu plus écrit (dernier album) :

http://www.youtube.com/watch?v=FT8gaiNVqOM

Fly

Toi, le fan de pop, tu dois te jeter (si ce n'est déjà fait) sur le dernier album de Nickel Creek, Why Should The Fire Die?, qui est un peu l'incarnation idéale du progressive bluegrass, à savoir une interprétation qui respecte les codes du bluegrass (guitare acoustique, mandoline, violon et harmonies vocales) tout en les déconstruisant pour forger des bijoux de chansons. Bon j'en ai déjà parlé en long, en large et en travers en ces terres donc probablement que je radotte, mais ça vaut toujours la peine de le signaler... Et Arieas confirmera

"When in Rome"
"Somebody More Like You"

Et en prime un morceau solo du mandoliniste et leader du groupe Chris Thile, "On Ice", à tomber par terre!

Désolé d'avance d'avoir ramené ma science Embarassed

Sinon je découvre depuis hier The Walking de Jane Siberry, merveille de 1987 qui lorgne du côté de Kate Bush période Hounds of Love (attention la prod années 1980!) en gardant néanmoins une touche très personnelle et originale. Absolument envoûtant!

Le morceau d'ouverture donne le ton : "The White Tent The Raft"
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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

Toto Duchnok

Oui j'aime beaucoup Nickel Creek.

Mais là je cherchais un truc un peu plus "roots", qui dégage un fumet de prairie fraichement labourée et de bois humide. J'ai qualifié TbT de progressive bluegrass, mais en fait ils se contentent d'y mettre un orteil frileux de temps en temps. Pour l'essentiel, ils remachent et revigorent la tradition d'un Ricky Skaggs.
Bref, aujourd'hui j'avais pas envie de voir des hipsters se la jouer amérique profonde, et j'ai trouvé ce qu'il me fallait. Ca ne m'empêche pas d'écouter Nickel Creek plus souvent qu'eux (d'ailleurs, quid de leur carrière ? ça fait un moment qu'ils n'ont rien sorti...).

Fly

D'après Wikipedia le groupe a splitté en 2007...

Ah Ricky Skaggs, mon paternel était fan quand j'étais jeune. Tout est lié lol

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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

Flower King

Salut, toi !

Tu aimes le Genesis champêtre, celui de Wind And Wuthering, et un peu Trespass aussi ?

Tu n'as rien contre un son un peu écrabouillé, un chanteur pas exceptionnel et un batteur carrément sous-exploité ?

Alors tu peux foncer sur:

Anthony Phillips - Wise After The Event (1978)

Anthony Phillips a réussi l'exploit d'être un ex-membre de Genesis avec une discographie solo plus importante ET plus confidentielle que celle de Steve Hackett. Il fallait percer le mystère à jour, et Wise After The Event est mon premier essai sur son terrain. Un disque majoritairement acoustique où le bonhomme joue cartes sur table et ne cache rien de ses trois passions: les Beatles, les harmonies vocales des Beach Boys... et Genesis, beaucoup. "Moonshooter" ou "Birdsong" sonnent comme des suites possibles de "Your Own Special Way", et quand déboule "Pulling Faces", on croirait entendre une chute studio du ...And Then There Were Three.

Alors le problème, c'est qu'avec sa voix frêle et pas bien portante, Anthony n'est pas Phil Collins, et encore moins Peter Gabriel... mais il sait sortir de son chapeau des mélodies qui n'ont l'air de rien, mais te collent à la peau à force d'y revenir. Et il sait faire dans la ballade arrache-coeur, aussi: "Regrets", ça fait très mal.

Et donc, à noter que la batteur sur cet album est Michael Giles, le fou-furieux des 2 premiers King Crimson, et qui a ici fait tout l'enregistrement en charentaises, vu comment il ne fait rien pour se faire remarquer. C'aurait perturbé la méditation dans les blés, sans doute.
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"I am the champion of the ninjas."

Oni²

joe le hareng

Dragor · Oldies are goodies Inscrit le: 18 Juil 2010 Messages: 2236

Anthony Phillips > toi. :non:

Flower King

Fly

Flower King

Ha ha, c'était pour voir si vous suiviez :kiss:

Donc, topo sur les Nits il y aura. Très bientôt.

En attendant:

The Legendary Pink Dots - Under Triple Moons (1997)

Le visuel que je vous ai mis correspond à la jaquette arrière, mais je le trouve complètement en phase avec la musique qu'on entend: faite de brics et de brocs, tout claviers dehors, par une bande de 6 illuminés prisonniers des comptines qu'on leur a rabâchées étant gosses. Et sur ces premiers enregistrements (qui datent de 1981), ils se livrent, bruts, dans une pop psychédélique mi-enfantine mi-dérangée qui ne craint pas les partages en couille sévères ("Premonition", par exemple).

Pourquoi je vous en parle ? Parce que, dans cet univers d'enfants perdus, ces atmosphères bricolées qui n'appartiennent qu'à eux, j'entends, par instants, ce que fera Steven Wilson dix ans plus tard (en moins troublé quand même), aux balbutiements de Porcupine Tree: et j'ai l'impression que le bonhomme, fut un temps, aimait autant les Pink Dots que les Pink Floyd, même si une seule des deux influences a fini par persister. Faudrait lui poser la question, tiens.
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"I am the champion of the ninjas."

Toto Duchnok

Content de te revoir plus souvent FK. Tu me donnes du grain à moudre pour les oreilles, et ça c'est cool

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Toto Duchnok

Allez, double post pour la bonne cause.

J'écoute le nouveau Future Islands, qui s'appelle On the Water.

Pour mémoire, Future Islands est un trio de rock indépendant un peu particulier. Un bassiste nonchalant, un allumé qui bricole synthés/guitares/beatboxes et un chanteur phénoménal. Et je pèse mes mots. Ce mec a une palette qui va d'un "growl murmuré" (je n'ai pas d'autre mot) à un chant profond et haut perché. Tour à tour effrayant, bouleversant ou les deux à la fois.
Ces trois gus, donc, composent des comptines de coeurs brisés sur fond de synthpop généralement plutôt mélancolique, mais qui donnent souvent une envie irrésistible de remuer les pattes.
D'avant ce nouvel album, on peut exhiber "Tin Man" pour donner un aperçu satisfaisant. Je ne me suis jamais complètement remis de la force immense de ce titre pourtant évident à tous les niveaux.

On the Water, dans l'ensemble, se contente de polir le son parfois trop brut de l'album précédent (qui contenait quand même son lot de pépites). Finalement, on se mange dans le pif une succession de bombes new wave d'une beauté certes étrange mais écrasante.
Forcément, ouvrir avec On the Water, c'est déjà gagner un peu la partie, en noyant progressivement un cri de détresse sous une guitare imposante. Mais enchainer avec Before the Bridge, une irrésistible complainte pour danser en pleurant silencieusement, c'est effleurer du doigt la perfection.
Citons encore un duo magique et un tube imparable sur la fin de l'album (Balance), placé judicieusement pour donner envie de s'imprégner des morceaux moins immédiats qui les séparent.
Sur le cul, je suis.

Fly

Ça fait un moment que j'entends parler de ce groupe, je vais essayer ça.

Sinon, j'ai enfin pu écouter...

Deux écoutes pour le moment et un léger sentiment de déception. Évidemment, les attentes étaient grandes, surtout après avoir entendu le magnifique "Mon chevalier" (encore plus belle à pleurer sur l'album). Disons que l'album est très hétérogène, probablement son plus éclaté jusqu'à maintenant, et que le fil conducteur se retrouve cette fois-ci plus que tout dans les paroles en hommage à son amour disparu. Le son Big Machine est encore très présent, ce que ce soit dans les arrangements ou même la façon de chanter, mais je trouve que ça manque de mélodies fortes. On verra comment tout ça évoluera.
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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

Arieas · Nealiste Inscrit le: 11 Aoû 2007 Messages: 3715

Tout ça parce qu'en plus d'un morceau, tu aurais voulu qu'elle t'écrive un album juste pour toi :non:

J'irai voir en fin de semaine si je peux le trouver quelque part, qu'on puisse en reparler.
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The sun sets forever over Blackwater park.

Sven