Commentaire Express : j'ai écouté, j'ai kiffé !

S1phonique

haa les vacances à la maison l'occasion de prendre le temps de...réécouter des vieux nanards...

Dweezil Zappa - Confessions

voilà un album qui s'est bien fait désossé à sa sortie. Normal tous les "spécialistes" partaient du principe que ce que pouvaient faire les deux rejetons étaient forcément très mauvais...
Et pourtant qu'il est bon cette album ! certes on peut penser en disant qu'il y a tout la dedans qu'on va retrouver du n'importe quoi...ET ben non!
Même maintenant lorsqu'on voit le paquet d'invité (Zakk Wylde, Nuno Bettencourt, Scott Thunes, Steve Lukather etc...bon je ne cite pas Gary Cherone car j'ai encore trop en tête son popotin remué durant le HF) et une apparition du frérot on peut tranquillement laisser les morceaux s'enchainer. ça sent encore le rock/hard rock US des 90's et cette petite ébullition qu'on peut vulgairement ramener au "crossover".

My Guitar Wants to Kill Your Mama laissait envisager cet album et l'instru Automatic qui a suivi était un peu moins bon mais toujours dans la jurisprudence Zappa.
La reprise de "Stayin' Alive" et l'épique "Return Of The Son Of Shoogagoogagunga " méritent l'écoute mais ça ne serait que faire une ligne droite de l'album.
Chapeau Dweezi'

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Swing it, shake it, move it, make it ;Who do you think you are?
Trust it, use it, prove it, groove it ;Show, how good you are !

Archaïc_Prayer · Inscrit le: 09 Jan 2013 Messages: 270

MALTHUSIAN - MMXIII (2013).

Découverte de... maintenant. Et le test sur le net s'avère concluant.

sinii

Après un paquet d'écoutes, je dois dire que je l'aime cet album.

Ce n'est pas un scoop, je suis super client de ce que propose le groupe depuis toujours.

Et encore une fois, Anathema me met sur le cul.
Déjà, la triplette We're Here because we're here, Weather Systems, Universal m'avait transporté de joie, et j’appréhendais un peu ce nouvel album, pensant que le groupe ne prenait pas assez temps entre les albums.
Et je me trompais.

Distant Satellites est du même niveau que la triplette gagnante, mais surtout ouvre des portes pour le futur. Et c'est pour ça que je l’apprécie encore plus.
Les éléments "électro/ambient" des derniers titres me font penser que le groupe va se renouveler et avancer encore plus loin. Et ça, c'est bon!

Il y a très souvent un morceau moins bien réussi sur chaque album d'Anathema (hormis Judgement parfait du début à la fin!), et sur celui-ci, il faut dire que Firelight, même en intro de la chanson Distant Satellites, est un peu longue...

Tout le reste c'est que du bonheur!
Il son forts ces Anglais quand même. Vivement le 13 octobre à Toulouse!
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Pietro

Droom · Oslow Inscrit le: 15 Fév 2012 Messages: 3419

Je vais faire un raisonnement.
We're Here Because We're Here est l'album que je garderais si je devais n'en garder qu'un seul.
Distant Satellites, après pas loin de 30 écoutes, s'avère être au moins du niveau de We're Here Because We're Here.
J'espère donc qu'on me laissera garder deux albums. Je serais bien embêté de choisir entre ces deux-là.

Quant à voir le groupe en concert... Entre les sous (40€ la place ; 35€ le train ; etc.) et le travail, ce n'est pas gagné. Pourtant j'en rêve.

sinii

Perso, j'ai un léger souci avec We're Here Because We're Here, c'est que je l'ai trop écouté.

Avant sa sortie, je connaissais les 3/4 de l'album.
Les 3 chansons sorties sur le net (Everything, A simple Mistake et Angels walk among us), j'arrive à peine à les écouter, tellement je les ai écouté en attendant la sortie de l'album.
Ensuite Thin air et Hindsight trainaient dans les setlists du groupe depuis un moment, et Dreaming Light est sorti en single genre 2 mois avant l'album.

Me restait plus qu'à découvrir Summer Night Horizon, Presence, Get Off Get Out et Universal.
Ça fait peu quand on a attendu 8 ans pour avoir un nouvel album!
Cela ne m’empêche pas d'adorer cet album, entendons-nous bien. C'est juste que j'ai du mal à avoir envie de l'écouter.

Si je devais ne prendre qu'un seul album d'Anathema, ce serait Judgement de toutes façons! L'album parfait amha.

Sinon, pour coller au sujet, j'écoute Green Carnation - Acoustic Verses

Et c'est toujours aussi bon. Le groupe à son meilleur niveau. Maybe? et son theremin Blink

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barbapopo · Fantomaths Inscrit le: 10 Aoû 2007 Messages: 5528

Fishbowlman

Music For Pets, jamais écouté une seule note. Mais me rappelle bien de toute la pub faite autour de ce disque sur Hard 'n' Heavy à l'époque, 94-95, si ma mémoire est bonne.
Ah nostalgie Embarassed

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"Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout."

Jules Claretie

Fishbowlman

Bon, et popo, il en pense quoi des albums de Glenn Hughes en solo ?
Parce que dans le genre groove et fusion, ça se pose sacrément là quand même - même si il a touché à plein d'autres styles.
Exemple ici, bon je prends pas de risque avec cette reprise qui déchire : http://youtu.be/7dkrwTbXTX8

Bordel, cette voix, ce groove monstrueux, ces claviers de ouf (bon, pas sur ce titre c'est vrai)... non, Glenn Hughes en solo, c'est vraiment trop de bonheur !
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DarkSchneider · Inscrit le: 23 Sep 2007 Messages: 2431 Localisation: Saint-Michel-sur-orge (91)

Je me suis replongé dans la disco d'URIAH HEEP ces derniers jours. Le kiff. Et j'ai pas mal bloqué sur ce Abominog que je n'avais pas écouté depuis bien longtemps (car je ne sais pas pourquoi mais je ne l'ai jamais acheté).

Mais qu'est ce qu'il est bon cet album! Blink

Ah c'est sûr que ça change des 70's, l'album est composé à moitié de reprises (qui sont toutes super bien choisi), mais niveau interprétation ça envoie vraiment du bois. Et puis j'adore le jeu de John Sinclair : il utilise des claviers tout ce qu'il y a de plus années 80 et pourtant ça ne sonne jamais vraiment kitch, ce mec était inventif et ça se sent. Pas étonnant qu'il ait joué pas mal d'années avec Ozzy ensuite. C'est évidemment très différent de Hensley mais ce n'est pas un nain loin de là. Et puis la guitare maousse costaude de Box, ça envoie du bois. La section rythmique qui n'a plus rien à apprendre niveau heavy (ils ont joué sur le chef d'oeuvre Blizzard of Ozz), et un super Peter Goalby au chant, certes pas très charismatique sur scène, mais un subtil mélange de puissance et de fragilité, j'adore. L'album est excellent du début à la fin (sauf Hot Persuasion qui annonce les trucs un peu beauf qu'ils feront plus tard avec Shaw). Le réenregistrement de "Think It Over" est vraiment génial, ce refrain, un tube en puissance! Plus costaud que la version avec Sloman.
D'ailleurs j'en suis venu à la réflexion que Sloman était sans doute "l'atout charme" qu'il fallait au groupe à l'époque, dommage qu'il ne contrôlait pas assez sa voix et Conquest partait trop dans tous les sens.
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http://metal.nightfall.fr/index.php

barbapopo · Fantomaths Inscrit le: 10 Aoû 2007 Messages: 5528

Fly

Hundred Waters | The Moon Rang Like a Bell (2014)

On pourrait facilement penser qu'un chroniqueur dont le passe-temps favori semble être de tartiner des lignes entières de mots sans parler concrètement de la musique qu'il chronique n'aura aucun problème à chroniquer un album au sujet duquel il ne trouve rien de pertinent à dire parce que l'album en question ne ressemble à rien de ce qu'il a l'habitude de chroniquer ni même d'écouter. C'est pourtant ce qui m'arrive avec le deuxième album du quatuor floridien Hundred Waters, le magnifique The Moon Rang Like a Bell (en passant, quel titre!). Je dois bien avouer en effet qu'à part l'affubler de maints qualificatifs tous plus creux et douloureusement banals les uns que les autres (magnifique, donc, mais aussi envoûtant, passionnant, somptueux, enchanteur, fascinant, mystérieux, mais où diable ai-je rangé mon dictionnaire de synonymes?!), je me sens incapable de décrire adéquatement non seulement le style de musique qu'il propose, mais également le genre de sensations qu'il me procure.

Aux premières écoutes, je me suis hasardé à le comparer, sacrilège!, au fabuleux Vespertine de Björk (me permettant même au passage de revenir sur la comparaison que j'avais déjà faite entre The Silicone Veil de Susanne Sundfør et un autre chef-d'œuvre de notre Islandaise préférée, Homogenic). Malheureusement, j'ai ensuite constaté que le chroniqueur de Pitchfork avait déjà fait le même rapprochement et ça m'a déçu, parce qu'à quoi bon se casser le cul si c'est pour répéter la même chose que tout le monde? Et surtout c'est faire un bien mauvais cadeau à Hundred Waters que de jouer au jeu des similitudes alors que leur musique vaut plus que ça.

J'ai découvert le groupe via cette époustouflante session sur KEXP : comment ne pas succomber instantanément à la voix de Nicole Miglis et aux atmosphères oniriques qu'elle et ses acolytes parviennent à créer? Comment résister à la délicate mélodie de piano de "Out Alee", par exemple? Je me suis donc aussitôt précipité sur l'album pour constater avec bonheur qu'il déclenchait exactement le même genre de réactions. Le truc, c'est que The Moon Rang Like a Bell est avant tout un disque d'ambiances, qui frappe surtout par ses textures et sa réalisation d'une richesse confondante. Pour un type comme moi, habitué au cadre relativement strict des chansons, ce genre de musique représente toujours un défi supplémentaire parce qu'il requiert des dispositions particulières.

Les morceaux de Hundred Waters sonnent d'abord comme une longue superposition de motifs et de formes; on est bien loin du couplet-refrain. Là où le groupe se démarque, selon moi en tout cas, c'est qu'il arrive malgré tout à bâtir des édifices d'une solidité remarquable. L'album lui-même constitue d'ailleurs un tout d'une densité et d'une unité confondantes, qui regorge néanmoins de passages absolument transcendants de beauté brute. L'exemple le plus saisissant, celui qui est à n'en point douter le sommet de The Moon Rang Like a Bell, c'est l'immense "Chambers (Passing Train)" : 4 minutes et 44 secondes d'une intensité à couper le souffle, portées presque uniquement par la voix libre et ensorcelante de Nicole Miglis.

Le plus étonnant finalement, c'est que, sans renier ses nombreuses qualités ("Murmurs", "Cavity" et "Out Alee" étant le versant le plus 'pop' du disque), la première partie de l'album représente en quelque sorte le prélude à l'enchaînement de merveilles qui débute avec le planant "Broken Blue". Que ce soit "Down From the Rafters", l'extraordinaire "[Animal]" (dont le titre même et les crochets semblent indiquer que l'on a ici affaire à un spécimen tout à fait particulier, très axé sur le rythme contrairement au reste), "Seven White Horses" et son impressionnant crescendo final, l'entêtant "XTalk" ou le bien nommé "No Sound", tous contribuent à faire de The Moon Rang Like a Bell un album tout à fait unique et pénétrant. Il ne tournera peut-être pas en boucle dans mes oreilles comme d'autres albums plus propices à ce genre de débordements, mais je suis presque convaincu qu'il saura m'offrir ce que j'attends de lui chaque fois que cela se produira.
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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

dommedag

Y'a un gros côté ambient dans leur musique.
Du coup, c'est pas ma came, car un peu trop plan-plan, mais leurs sonorités sont bien sympathiques.

Tu nous trouveras bien un groupe de Japonaises qui produisent le même type de sonorités en version Pop/Rock? Mr. Green

Edit plussoie à ce que Dizayeure disait quelques pages plus tôt.
Le 2ème Concerto de Rachmnaninoff ne peut être décrit avec de simples mots.
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Sven

Wovenwar - Wovenwar
Intrigué par une bonne note sur une chronique de metalcore par l'innénarrable Mister Patate, je suis agréablement surpris. C'est du metalcore façon big rock, avec que du chant clair (classique par ailleurs), et des riffs/soli/patterns classiques de metalcore. Et ça fonctionne bien. C'est du metalcore croisé avec du Alter Bridge, mais ça s'écoute très bien.
Pas sûr que ça vieillisse bien, par contre!

Et quinze titres, c'est long quand même!
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Je suis une outre!!!

Not giving a fuck is awesome!
Jon Lajoie

Oni²

C'est vrai que c'est pas mal. A mi-chemin entre Art by Numbers et Protest The Hero ... en moins technique, moins virtuose ... et plus gay
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Fishbowlman

dupinguez

Ca, c'est une foutrement bonne idée, parce que ton extrait m'a bien fait shake mon booty, donc j'ai hâte d'en savoir plus.

De Glenn Hughes en solo, je ne connais que First Underground Nuclear Kitchen et Music For The Divine et j'apprécie ces deux albums, surtout le premier nommé. Donc s'il a fait d'autres trucs dans cette veine-là, possiblement en mieux, ça me botte plutôt pas mal.
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Fishbowlman

Les 2 albums que tu cites sont loin d'être mes préférés en plus, je pense que t'as du le remarquer si t'as vu mes chroniques.
Music for the divine, j'avoue qu'il commence très bien, et donc ce disque tient la route grâce à plusieurs gros morceaux. Mais, y'a d'autres titres moins forts, parfois plus commercial, dommage.
FUNK, j'ai moyennement accroché perso. Mais ça reste meilleur que cette daube de Soul Mover (une de mes plus grosses déceptions musicales je pense).
J'ai commencé le topo, tu y trouveras du funk, du hard rock, du heavy, du hard FM, histoire de bien commencer :cool:

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"Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout."

Jules Claretie

Sven

J'ai écouté ce matin pour m'endormir Saor - Aura. Le premier morceau est absolument fabuleux! Blink

Il faut vraiment que j'écoute l'album plus intensivement, parce que c'est magistral!
https://www.youtube.com/watch?v=9uOhtvi_PLM

Edith conseille à Winter (quand il reviendra) de jeter une oreille sur Caladan Brood s'il ne connaît pas, c'est comme Summoning mais en presque pas pareil!
http://caladanbrood.bandcamp.com/
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Jon Lajoie

Sanguine_Sky · Inscrit le: 18 Jan 2012 Messages: 92 Localisation: Strasbourg

Monarch - Sabbracadaver

J'y suis toujours allé un peu à reculons avec ce groupe de sludge / doom français qu'on m'a pourtant toujours vivement recommandé. Sans doute le fait que leurs albums soient souvent constitués de peu de titres très longs. Mais le fait qu'ils soient signés chez Profound Lore Records m'a intrigué et j'ai tenté l'expérience de leur dernière mouture.

Et c'est bien, en fait. Assez difficile d'accès aux premiers abords, les titres sont effectivement très, très longs, les ambiances se répètent mais l'ensemble est sacrément prenant, les morceaux prennent aux tripes au fur et à mesure et le chant à la fois lointain et torturé d’Émilie rajoute un charme supplémentaire à cette expérience.
Pas déçu du voyage!