60 millions de Commentaires Express

Blackmore

@Fly : ça fait un moment que j'ai plus écouté Blueberry Bloat mais c'était assez barbare comme disque Mr. Green

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Fly

Barbare, c'est le bon terme, je trouve! Nawak aussi ça fonctionne bien. En tout cas si vous réussissez à tenir les 9 minutes de "Blueberry Boat", vous êtes bien partis ^^

Pour le moment, je conseille Widow City qui est monstrueux également.
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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

Fishbowlman

Kiss - Carnival Of Souls

Entre Music From The Elder et celui-ci, faut croire que j'aime bien les albums qui ne sonnent pas comme du Kiss classique. En 1997, Kiss se la joue "moderne" avec des riffs gras, quelques sonorités contemporaines et "grungy" pour un album étonnamment réussie. Les qualités de compositeur de Bruce Kulick sont mises en avant et Eric Singer assure comme à son habitude. Tellement différent du Kiss traditionnel que la maison de disque a refusé de le sortir. Il ne sera dispo que sous ces versions "démo" plusieurs années après.
Difficile de croire que c'est le même groupe qui a fait Crazy Crazy Crazy Nights !!! Y'a bien les aïgues de Paul Stanley qui peuvent rappeler le vieux Kiss, mais c'est bien tout. Toujours une mélodie ou un refrain qui accroche, un riff efficace, bref album qui m'emballe nettement plus que le Mötley Crüe avec John Corabi (qui lui n'est pas très mélodique je trouve).
Un titre où Gene Simmons se la joue "à la Beatles" pour le chant :
http://www.youtube.com/watch?v=rwUumrjNTCI

Pietro

Tiens avant de lire la fin de ton post j'allais dire que cet album était un peu l'équivalent pour Kiss de l'éponyme du Crüe avec Corabi, très 90's, grungy, sombre, renié par le groupe depuis la reformation du line up historique...

Mais Edith a écouté ton extrait et c'est vrai que c'est très mélodique et Beatlesien dans le chant, rien à voir avec l'album de Mötley Crüe, donc.

Fishbowlman

I Confess fait parti des titres calmes du disque, y'a quelques ballades magnifiques sur ce disque (I Will Be There, acoustique... un peu dans le style de l'intro de Rock Bottom pour situer). Histoire d'aérer le disque face aux titres lourds... alors que l'éponyme de Mötley n'avait pas tellement de ballades si je me souviens bien.
Car y'a pas mal de titres heavy (pas tellement grunge en fait), mais avec les voix reconnaissables entre mille de Paul Stanley et Gene Simmons, on reste en terrain connu. Alors que je n'accroche pas trop à la voix de John Corabi et là, ça représentait un sacré changement.

pulpy · Inscrit le: 09 Avr 2009 Messages: 328

Eenemy of the sun - Caedium

Je l'écoute sur deezer, suite à la chronique de la dernière mise à jour. Et que c'est bon! La présence du fondateur de Grip Inc a évidemment éveillé ma curiosité et on retrouve ce qui faisait la particularité de ce groupe: des éléments et des instruments divers et variés qui viennent se greffer à une base metal thrashy, en un peu plus musclé que Grip Inc.
Un futur achat dans pas longtemps.

Arieas · Nealiste Inscrit le: 11 Aoû 2007 Messages: 3715

joe le hareng

SWALLOW THE SUN - HOPE

Toujours aussi intéressant cet album... Vraiment très bon et très beau... Ca prend son temps, ca déroule de l'ambiance... Je ne m'en lasse pas...
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It's a trap!

Gazus

Une pochette immonde pour un album qui ne l'est pas du tout.
Une sorte de rock indé / mathrock / je ne sais quoi qui sonne délicieusement anglais. Les rythmiques et les ambiances développées font mouche, les guitares sont légères dans le son, balancent des arpèges proches de la dissonance, parfois dans des cadences tarabiscotées, entre mélodies et cocottes presque reggae, tandis que le chant est approximatif mais colle parfaitement au tout. Cuivres livrés avec le bousin, avec des plans parfois ska ("Cassius", dont le clip montre moche vient de me faire voir la têtes des gugusses - mais bon, on s'en fiche de leurs têtes, l'important est leur musique

), entre festif et tricotage.
La production sonne plus qu'aérée, sinon vide, dans le sens où il n'y a pas vraiment de remplissage des couches de fréquences. Léger et pas prise de tête, un peu sale (anglais, quoi) il me plaît plutôt pas mal, chose qui me surprend quand même.

Il faudrait que je jette une oreille à leur dernier album, apparemment plus barré encore.

Blackie et Fly pourraient quipher, s'ils ne connaissent pas déjà. Daph' aussi, tiens.
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Le plus dur dans cette rupture, c'était pas tant l'effacer de ma vie, c'était surtout effacer les 4 To de film porno qu'on avait tourné tous les deux. Multicam, 1080p, son 5.1... Y avait plus de place sur le disque dur après la séquence d'intro. Mais une si belle séquence d'intro. J'allais pas effacer ça.

Toto Duchnok

Plutôt bon, meilleur que le dernier. J'avoue cependant ne jamais être rentré dedans plus que ça, peut-être à cause de mes préjugés quant à la hype indécente dont il a fait l'objet.

Gazus

Perso, j'ai découvert le groupe par un ami qui m'a fait écouter deux titres, que j'ai bien appréciés, du coup j'ai acheté l'album pour ma petite sœur, avant de l'écouter et de constater que le reste de l'album était fort bon aussi.

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Le plus dur dans cette rupture, c'était pas tant l'effacer de ma vie, c'était surtout effacer les 4 To de film porno qu'on avait tourné tous les deux. Multicam, 1080p, son 5.1... Y avait plus de place sur le disque dur après la séquence d'intro. Mais une si belle séquence d'intro. J'allais pas effacer ça.

Flower King

George Harrison - All Things Must Pass (1970)

Certes, je ne prenais pas trop de risques: une galette avec "My Sweet Lord" et "Isn't It a Pity" à l'intérieur, je ne risquais pas de me planter. Mais là, ce triple album, c'est vraiment la caverne aux merveilles, et faut croire que Harrison était vraiment au sommet de son inspiration en 69-70.

All Things Must Pass, c'est deux disques de pop solaire qui déborde de générosité, de tous les côtés; une profusion de mélodies, d'arrangements, qui respirent la chaleur et l'envie d'évasion. Une aventure qui vous prend le coeur et le fait rouler de bonheur pendant plus d'une heure. Alors, bon, OK, dans cette vallée des merveilles, il y a bien l'enlevé "Let It Down" que je mettrai en-dessous, et la 4ème face s'essoufle gentiment par courts endroits; mais le reste... un bonheur en continu, qui me fait oublier la vingtaine de disques qui attendent patiemment d'être décellophanés et insérés dans le lecteur. Patience, votre tour viendra, mais nous n'en avons pas fini, George et moi.

Faut bien le dire, dans cette aventure, George n'était pas seul. Parce que d'une part, il a fait venir tous ses petits copains pour taper le boeuf, de Clapton à Ringo en passant par un jeunot de 19 ans qui se nomme... Phil Collins (il joue des percus sur un des titres). Et d'autre part, parce que le siège de producteur est revenu à Phil Spector, et son obsession maximaliste, sa quête irrépréssible des arrangements à mille couches, trouve peut-être son plus bel écho dans les compositions de Harrison. Ecoutez la reprise de "If Not for You" du père Dylan, totalement dépouillé dans son interprétation originelle; alors qu'ici, ça pétarade, et qu'à la slide guitar de départ - instrument fondamental de l'album, au passage - viennent se rajouter piano, orgues, harmonica et guitares sèches dans un flamboyant concert qui va peu à peu tutoyer les cieux. Ou alors, écoutez la bombe pop "Awaiting on You All" pour réaliser qu'une production n'a pas besoin d'être claire pour être énorme; c'est tout fouilli, bien au contraire, mais c'est de là que le morceau tire toute sa magie. Le fait que la mélodie soit tuante aide, aussi.

All Things Must Pass, c'est aussi un troisième disque de jams sur lequel tout le monde se plaît à chier depuis le lendemain de sa sortie; et si ce n'est sûrement pas aussi intense que ce qui précède... merde, elles sont quand même rudement bien torchées, ces jams! Blues à mort, certes, et ceux qui n'aiment pas ce genre d'exercice risquent de poliment s'emmerder; mais les 11 minutes de "Out of the Blue", cette tension permanente, c'est pas à la portée du premier groupe venu! Et ça rend, vraiment.

Pas la peine de faire soixante lignes de peu; ce disque est une merveille, et l'avoir découvert à l'amorce de l'été n'en fait que décupler l'effet. Et entre nous, si vous pensez - à juste titre - que "Something" et "Here Comes the Sun" sont des petites merveilles, il n'y a aucune raison pour que vous ne fassiez pas de même.
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"I am the champion of the ninjas."

Doomy

Je suis dans une sacrée période Summoning, je renoue avec leur discographie notamment l'album Stronghold qui x années après ma découverte du groupe est toujours mon préféré.

Ces Autrichiens pratiqu(ai)ent un black metal atmosphérique et/ou symphonique conceptuellement basé sur l'univers de Tolkien. Assez spéciale et originale, donc difficile d'accès, leur musique a vraiment quelque d'unique, une âme que je retrouve nulle part ailleurs, en tout cas à mes oreilles...

Un petit exemple...
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« Teach me your mood, O patient stars !
Who climb each night the ancient sky,
Leaving on space no shade, no scars,
No trace of age and no fear to die. »

joe le hareng

bap175 · Inscrit le: 16 Oct 2007 Messages: 8356 Localisation: Nantes

Fly

barbapopo · Fantomaths Inscrit le: 10 Aoû 2007 Messages: 5528

Blackmore

Fishbowlman

barbapopo · Fantomaths Inscrit le: 10 Aoû 2007 Messages: 5528

à Blackie :

Les deux :

- Tolkien après le tome I (c'est-à-dire le livre II), quand il part dans des trips "mouvements d'armée" & "dark fantasy", et qu'il saborde la beauté et la féerie de son univers

- la horde de groupes à l'imaginaire de merde qui se sont engouffrés dans la brèche.

Plus généralement, les gens pour qui la fantasy, c'est ça :

(et rien qu'à voir cette image, j'ai vraiment mon petit coeur qui saigne).

Alors que pour moi, la fantasy, c'était plutôt ça :