Commento Espresso (What else ?)

Doomy · Posté le: Lun 04 Oct 2010 10:30 Sujet du message:

Il est pas si mal mais trop mou, lassant, il manque de piquant et comme tu dis d'émotion ! T'as réussi à t'enflammer à un moment ?
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« Teach me your mood, O patient stars !
Who climb each night the ancient sky,
Leaving on space no shade, no scars,
No trace of age and no fear to die. »

Oni² · Posté le: Lun 04 Oct 2010 11:08 Sujet du message:

Hier soir j'ai regardé un bout du DVD Anesthetize de Porcupine Tree

Prestation nickel, son quasi-parfait, mais ... c'est fou, public comme musiciens ont tous une tête de buveurs de thé ! lol

Et c'est marrant, Gavin Harrison, je l'imaginais beaucoup plus ... vieux Confused

Ah et quelques regrets: trop peu d'extraits d'In Absentia et aucun de Lightbulb Sun

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Pietro · Posté le: Lun 04 Oct 2010 11:47 Sujet du message:

Sven · Posté le: Lun 04 Oct 2010 11:48 Sujet du message:

bap175 · Inscrit le: 16 Oct 2007 Messages: 8356 Localisation: Nantes

Daphne · Blonde Powa! Inscrit le: 12 Aoû 2007 Messages: 8243

Du Post-Rock un peu prog pas chiant. Du Karnivool sans Ian Kenny. On dirait aussi Oceansize. Pas très original du coup mais ça peut sans doute plaire à certains ici Wink

Doomy · Posté le: Lun 04 Oct 2010 12:11 Sujet du message:

Je vais me laisser tenter...
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Fly · Posté le: Lun 04 Oct 2010 12:54 Sujet du message:

On peut dire que ça donne envie! (même si bon Oceansize, voilà quoi)

Arroway's Hoax · Inscrit le: 08 Nov 2009 Messages: 535

Pour Gifts From Enola, j'ai été assez déçue par l'album qu'ils ont sorti juste avant celui-ci. Je vais peut-être ré-essayer sur celui-là.

Fly · Posté le: Lun 04 Oct 2010 12:59 Sujet du message:

Ça manque d'avis sur RYM. Par contre le dernier n'a que 5 morceaux Confused

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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

Gh0sT · Posté le: Lun 04 Oct 2010 13:13 Sujet du message:

Groupe de gay ça Mr. Green

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bebar · Posté le: Lun 04 Oct 2010 14:47 Sujet du message:

kroboy · Posté le: Lun 04 Oct 2010 14:48 Sujet du message:

on va être estampillé forum de nazis bientôt
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Plutôt la mort que la souillure

Fly · Posté le: Lun 04 Oct 2010 14:54 Sujet du message:

C'est toujours mieux que forum de fans de heavy.
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Il n'est point de réel voyage dont la destination ultime ne soit le point de départ.

Doomy · Posté le: Lun 04 Oct 2010 14:55 Sujet du message:

Encore que comme je l'ai dis une fois, en l'occurrence c'est surtout une réputation, c'est pas non plus Varg...
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Oni² · Posté le: Lun 04 Oct 2010 14:58 Sujet du message:

Ca m'intéresse votre truc de nazi là

Ca ressemble (même vaguement)à quelque chose que je connais ? (je peux pas écouter au taf, c'est pour ça que je demande) Confused

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Gh0sT · Posté le: Lun 04 Oct 2010 15:13 Sujet du message:

Là comme ça je vois pas. Doomy m'avait dit Drudkh mais ça ne m'a vraiment pas frappé Confused

Doomy · Posté le: Lun 04 Oct 2010 17:52 Sujet du message:

Non j'ai dit que ceux qui aiment Drudkh devraient sans doute aimer ça !

Enfin, c'est ce que je pense, si j'ai dit autre chose alors pardon lol

Sinon Oni.Oni dis-toi juste que c'est du black sympho très inspiré !
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Wotan · Posté le: Lun 04 Oct 2010 18:26 Sujet du message:

En meme temps, Nokturnal Mortum est ouvertement NSBM, notamment dans ses paroles:

Fly · Posté le: Lun 04 Oct 2010 19:03 Sujet du message:

Septembre 2001. Trois amies âgées d'à peine quinze ans décident de fonder un groupe et de l'appeler The Like. Outre leur jeune âge, elles ont une autre particularité : elles sont ce qu'on appelle communément des «filles à papa». La chanteuse, Elizabeth Berg, est la fille du producteur Tony Berg. La bassiste, Charlotte Froom, est la fille du producteur Mitchell Froom, qui a notamment été le mari de Suzanne Vega. Enfin, la batteuse, Tennessee Thomas, est la fille de Pete Thomas, lui-même batteur et ancien membre de The Attractions, le groupe d'Elvis Costello. Évidemment, ça aide à se placer, même si on pourra toujours débattre à savoir jusqu'à quel point il s'agit d'un avantage à double tranchant.

Bref, le groupe signe finalement un contrat avec Geffen (la maison de disque où travaille papa Berg, comme par hasard...) en 2004 et sort en 2005 son premier album Are You Thinking What I'm Thinking?, excellent petit disque pop-rock catchy à la fois grunge et rêveur sur lequel figure le tubesque "What I Say & What I Mean" (clip yummy à l'appui). Un trio de filles, ça marche toujours, surtout quand en plus la chanteuse a une voix assez particulière, à la fois mielleuse et légèrement rauque, et que les lignes de basse sont bien mises de l'avant, mais l'album ne fait pas plus de vagues que ça à l'époque. Comme quoi...

Finalement le groupe disparaît des écrans radar pour ne réapparaître que fin 2009. On apprend alors que Charlotte Froom a quitté le groupe, qui a maintenant une nouvelle bassiste et une claviériste, et fait désormais équipe avec nul autre que Mark Ronson, producteur réputé qui a notamment réalisé le Back To Black de Amy Winehouse. Terminé le rock, le groupe change complètement d'orientation et se paie avec son deuxième Release Me un trip revival sixties, jusque dans le look des musiciennes et la facture visuelle de ses clips. On dira ce qu'on voudra, on pourra les traiter d'opportunistes, les taxer d'un manque flagrant d'originalité, un seul fait demeure pour moi : cet album tue. Tout simplement. Chaque fois que je l'écoute (c'est-à-dire très, très souvent), je n'en reviens pas. J'aurais cru qu'un album aussi marqué par ses influences et aussi accrocheur perdrait rapidement de son attrait immédiat, mais c'est exactement le contraire qui se produit. À chaque écoute, il gagne en profondeur, et pourtant il conserve une fraîcheur presque immaculée, comme si c'était la première fois que je l'écoutais. À chaque écoute je l'aime davantage. Il fait partie de ces rares albums qui ont une influence directe sur mon humeur et que je peux écouter n'importe quand, dans n'importe quelle circonstance, sans avoir l'impression que ce n'est pas le bon moment. En fait, cet album me rend heureux. Ça explique sûrement pourquoi j'en fais tout un foin alors qu'il ne s'agit peut-être au fond que d'un simple album pop retro de plus.

Sauf que non, je ne peux pas me contenter de rester sans rien dire. J'ai envie d'en beurrer épais, j'ai envie d'en rajouter parce que c'est l'effet que me fait Release Me. Bien entendu, il y a la réalisation bluffante, absolument et totalement vintage, qui frappe en plein dans le mille (rah les envolées de Farsifa!). Bien entendu il y a l'attitude du groupe, et surtout de la frondeuse Z Berg dont les mélodies vocales sont toutes à tomber. Mais surtout, surtout, il y a cette science de la chanson pop parfaite. Et pas simplement du refrain qui tue! Parce que tout tue ici, en particulier les ponts qui élèvent parfois encore plus certains morceaux, comme par exemple "He's Not A Boy" que je n'appréciais pourtant pas tant que ça au départ. Et puis cette énergie! Tube après tube après tube, sans relâche, sans aucun temps mort : "Wishing He Was Dead", "Release Me", "Narcissus In A Red Dress", "I Can See It In Your Eyes", "Fair Game", "Square One", "In The End", "Trouble In Paradise", "Catch Me If You Can"... Jusqu'à la reprise frénétique de "Why When Love Is Gone" des Isley Brothers qui tient lieu de final en apothéose.

On va encore dire que je m'énerve pour pas grand chose, mais je m'en fous. Pour moi, Release Me est l'album de l'année et c'est tout ce qui compte.
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